La nature de notre mémoire. Mieux rentabiliser les formations suivies

Pour apprendre efficacement il faut d'abord comprendre quand et comment a lieu l'apprentissage. La vision que l'on a de la mémoire est erronée. C'est ainsi que nous utilisons souvent par habitude des méthodes peu efficaces
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Comme beaucoup de gens curieux, passionnés, soucieux d’enrichir votre pratique professionnelle vous avez surement suivi de nombreuses formations, écouté plein de conférences, lu beaucoup d’ouvrages. Malheureusement, vous vous êtes probablement rendu compte du peu d’informations gardées en mémoire après un mois, six mois, un an.

Alors comment optimiser et rentabiliser le temps, l’énergie et l’argent que vous investissez dans vos formations, dans vos démarches de perfectionnement, de montée en compétences et de spécialisation.
Pour faire suite à l’article sur les mémoires (L’intérêt des neurosciences pour les consultants : conférence à la Chambre Professionnelle du Conseil) voici quelques pistes pour mieux utiliser le potentiel de mémorisation de votre cerveau et rentabiliser vos apprentissages.

 

Quand le cerveau apprend-il ?

 

Pour apprendre efficacement et durablement, il faut d’abord comprendre quand et comment a lieu l’apprentissage. La vision que l’on a de la mémoire est erronée. C’est ainsi que nous utilisons souvent par habitude des méthodes peu efficaces comme relire, réviser, surligner, retranscrire ou réécrire ses notes sous une forme ou une autre (en tableau, mind map, en schéma, ect.). Nous croyons qu’en faisant ceci ça s’imprime dans notre caboche. Mais non pas du tout ! Enfin un peu quand même si, mais en pourcentage relativement faible.
Une centaine d’années d’études scientifiques en apprentissage suggère que le moment où nous encodons vraiment de l’information dans nos cerveaux est le moment où l’on fait un examen, un test de connaissances, ou encore quand nous transmettons ou expliquons de préférence à haute voix ( à soi même ou à quelqu’un d’autre) ce que l’on a étudié.
Mais comment faire pour tester des connaissances que l’on ai déjà supposé avoir mémorisé quand justement on est dans le processus de mémorisation ??

 

La vraie nature de la mémoire

 

 

La mémoire n’est pas un endroit dans le cerveau dans lequel nous rangeons de l’information. Le tiroir « nouvelles infos apprises » n’existe pas ! Donc impossible de le bourrer de notions en lisant, relisant et renotant la matière potassée. Comme il n’est pas possible de réouvrir ce tiroir pour accéder aux données à n’importe quel moment quand ça nous chante !
Apprendre ce n’est pas remplir un tiroir d’information. Apprendre c’est reconstruire. En effet la mémoire est reconstructive. Se souvenir n’est pas aller chercher l’information dans sa tête. C’est reconstruire l’information dans sa tête.

Cette notion est primordiale pour quiconque veut enrichir son savoir, outiller sa mémoire, développer ses connaissances et monter en compétences.

Ce n’est pas parce que vous avez lu ou entendu attentivement, que ça fait parti de vos connaissances « opérantes ». C’est quelque part dans votre cerveau certes, mais le moment venu vous n’êtes pas forcément capables de reconstruire cette information et de sortir le concept qui fait mouche, l’explication scientifiques pertinente ou l’argument percutant. Il faut donc faire cet exercice de reconstruction au préalable afin qu’au moment T (une situation de coaching, devant une assemblée lors d’un séminaire, en répondant à une question du public après une conférence ou en plein travail de consulting avec une équipe dirigeante) les données apprises soient disponibles.

Peut-être avez-vous déjà eu cette impression désagréable que vous saviez, que c’était sur le bout de votre de langue mais que vous étiez incapable d’utiliser ce que vous savez. Comme si ça n’arrivait pas à sortir de votre caboche. C’est très frustrant et voir même agaçant.

 

 

En résumé :

Etudier ce n’est pas se mettre l’information dans la tête.
Etudier, retenir afin d’être capable de réutiliser la nouvelle matière c’est s’entraîner à reconstruire sa mémoire

 

 

En stage processus artistique et Neurosciences ou pendant une conférence

 

 

C’est précisément pour ces raisons que dans les stages ou les conférence où j’incorpore de la théorie je propose des temps d’échange, de prise de notes créatives, des exercices pratiques, des mises en lien avec la pratique professionnelle de chacun. Ces « interludes » visent à aider les participants à reconstruire leurs mémoires afin qu’ils l’encodent dans leurs réseaux neuronaux et qu’ils repartent d’un stage en ayant véritablement compris, intégré et mémorisé de nouvelles données. Cependant, si les exercices d’intégration de la matière aide à enregistrer les données, un travail personnel après le stage est indispensable si la personne veut tirer profit entièrement de toutes les informations reçues.

Formation en présentiel 

Se former en ligne 

 

 

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