Dialoguer avec son futur pour bâtir un futur différent du passé

Bâtir un futur différent du passé se fait à la seule condition de fabriquer de la mémoire du futur. Dialoguer avec son futur est une voie fructueuse. Comment la danse, la science (quantique et neurosciences) et l’intermodalité créative peuvent nous aider à cela ? Voici quelques jalons

Bâtir un futur différent du passé se fait à la seule condition de fabriquer de la mémoire du futur. De plus, dialoguer avec son futur est une voie fructueuse. Comment la danse, la science (quantique et neurosciences) et l’intermodalité créative peuvent nous aider à cela ? Voici quelques jalons :

 

L’intention prépare notre cerveau pour en tirer et en stimuler le meilleur potentiel. D’autre part, elle stimule un nouveau futur. L’attention, ensuite, le fait entrer dans le futur. C’est aussi elle qui nous permet de voir les « bifurcations » dans notre présent. Ouvrir ses perceptions à l’infiniment petit en soi c’est se relier à l’infini autour de soi. La création de nouveaux circuits neuronaux, c’est-à-dire de la mémoire du futur rendent les choses de plus en plus tangibles et efficiente dans le présent. Le mouvement met en chaire (in-corpore) cette mémoire du futur nouvelle et stimule un peu plus le nouveau futur en devenir.

 

1- L’intention est une force d’action. Elle est indispensable pour qui veut changer :

 

L’intention (qui peut s’exprimer par une visualisation, un tableau de vision, un écrit …), cause des effets dans le futur, qui, à leur tour, ont des effets sur le présent. C’est la théorie de la double causalité développée par Philippe Guillemant, physicien, Ingénieur de Recherche Hors Classe au CNRS de Marseille.
D’autre part, l’intention stimule la capacité de notre cerveau droit à récupérer des informations anticipatrices du futur.
Enfin elle tire tous les niveaux de soi (conscient et inconscient) vers le haut. Poser une intention c’est demander à son cerveau de donner le meilleur de lui-même pour réaliser la dite-tâche.

 

2- Dialoguer avec son futur est un moyen de récolter et semer

 

Le présent ne découle pas seulement du passé, il découle aussi du futur. Utiliser son imaginaire par le détour de l’intermodalité artistique permet de sortir du connu. Cela permet aussi de récolter des informations du futur et d’y semer des graines. C’est également un moyen d’aimanter de fructueuses synchronicités. Par ailleurs, se pencher sur son futur pour en modifier la trajectoire quand on estime qu’il est sur une pente peu propice est possible et salutaire.

« Regarder un atome le change
Regarder un homme le transforme
Regarder l’avenir le bouleverse »
Gaston Berger

 

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2- S’appuyer sur son intelligence corporelle qui est reliée au Grand tout est largement profitable.

 

D’un point de vue neuroscientifique, passé, présent, futur active les mêmes zones du cerveau. Imaginer son futur c’est comme si c’était du présent pour votre cerveau.
De plus, si l’on considère que le temps passé-présent-futur n’existe pas et qu’absolument tout se passe dans l’ici et maintenant. Alors le corps est en relation avec les différentes dimensions temporelles. Sa sagesse peut nous conduire à glaner des ressources précieuses du futur pour notre présent. Entretenir une relation étroite avec sa matière c’est se proposer d’être un peu guidé dans son présent par son futur.

 

3- Muscler son attention pour développer une écoute toute en finesse est avantageuse

 

Les neurosciences nous montrent que cultiver une stabilité attentionnelle pour capter les signaux faibles est utile. Autrement dit c’est ouvrir en grand ses antennes, devenir de plus en plus sensible aux messages, s’ouvrir de plus en plus à son sens intuitif et énergétique.
L’intention attise un nouveau futur et c’est l’attention qui le fait entrer dans la réalité. (D’où le super binôme Attention & Intention et le stage Neurodanse à ce sujet !)

 

« Notre capacité d’attention est fondamentale, car c’est elle qui nous fait découvrir chaque bifurcation possible dans notre cheminement dans l’arbre de vie » La roue du temps, Ph. Guillemant

 

4- La conscience et la qualité de nos pensées sur la courbure de notre destin

 

Ce que j’éclaire avec ma conscience devient plus vivant, plus prégnant. La conscience est créatrice du réel et du futur. « Selon le choix que nous faisons parmi une multitude de possibilités, nous pouvons modifier l’ensemble du bloc passé-présent-futur» P. Guillemant
Selon Guillemant toujours, projeter des pensées de bienveillance, d’amour, de confiance, de détachement, de foi sur son présent et son futur modifie la trajectoire de celui-ci dans le sens d’un plus grand accomplissement.

 

5- L’univers fractal et l’ouverture perceptive

 

Selon de nombreux scientifiques l’univers serait fractal. C’est à dire que l’infini serait contenu dans une structure finie. L’écoute de son monde intérieur serait un chemin d’accès à l’infinité. Tourner son regard vers le sensible de sa matière organique, écouter attentivement l’invisible au-dedans de soi et ouvrir ses perceptions aux coulisses de son corps serait une voie de connexion royale au Grand Tout.

 

En guise de conclusion, voici quel qu’autres repères issues des neurosciences cette fois (et moins quantique) sur la création de nouvelle mémoire :

 

  • L’ouverture à de nouvelles connaissances est un préalable à l’élaboration d’une mémoire du futur qui autorise une vision différente de celle vécue dans le passé.
  • C’est l’assimilation de nouvelles informations qui permet de se projeter.
  • Le désir et l’intention, ont un rôle fondamental dans ce mouvement.
  • Le premier pas est l’ouverture perceptive dans un contexte « sécurisant », le droit de dire sans être jugé, de se tromper et de tâtonner est indispensable.
  • Innover et transformer, nécessite de savoir ouvrir ses perceptions, de se poser des questions inhabituelles et de s’extraire des histoires connues.
  • Donner de la place à l’imaginaire, et, même aux choses farfelues, permet de sortir du connu et de dialoguer avec son futur.
  • Une personne informée sur ses fonctionnements neurologiques et psychologiques sera mieux outillée que celle qui ne connaît rien des mécanismes auxquelles elle est soumise.
  • S’engager dans la projection et échanger sur les pertes probables et gains possibles, sans dramatiser.
  • La verbalisation des peurs, des frustrations, des craintes permet de choisir de les dépasser.
  • Laisser le temps au processus émotionnel de se faire est indispensable. Le tempo du cœur est souvent plus lent que celui de la conscience et du cerveau.

 

 

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En avant vers le futur !

 

Autre article : Bâtir sa mémoire du futur, repères neuroscientifiques

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