Béatrice Maine

Il me fallait lâcher sur tout, tout le temps, faire acte de foi. 

J'étais tellement explosé, tellement vulnérable, tellement hors de ma zone de confort, qu'il me fallait me souvenir à chaque journée de faire appel à plus grand. Me souvenir de lâcher. De faire acte de foi. De me glisser dans le flux de vie ... depuis cela ne m'a jamais quitté. Et ça reste une attention, une orientation, un engagement au quotidien : me souvenir que je ne suis pas seule, me souvenir de tourner mon regard vers l'invisible...
Béatrice Maine, tibet, tour du monde à vélo

Il y a 18 ans, lors de mon tour du monde à vélo seule pendant 3 ans, je n’avais ni téléphone, ni GPS.

Pas les moults applications qui facilitent aujourd’hui considérablement le voyage.

Pas même un accès à internet facile, régulier et fiable (vous vous souvenez ? C’était un autre monde !!)
Mon GPS c’était ma reliance à plus grand.

Je me sentais profondément portée, guidée, protégée… M’en souvenir chaque jour était une absolue vitale nécessitée !

27 000 km à travers 20 pays.

Des températures allant de – 20° au tibet l’hiver à +40° en Mongolie.

Des autoroutes rectilignes et des déserts de Chine aux pistes aléatoires du désert de Gobi (Gobi = immensité de sable et 15 traces de pistes … laquelle prendre… pic nic douille c’est toi que je prends !! ) en passant par celles isolées du Kirghizistan au côté de camionneurs hydratés à la vodka…

Un pneumonie carabinée en plein hiver au milieu des plateaux isolés du Tibet ( à 5000 m d’altitudes, des villages tous les 200km … inutile de préciser que je ne faisais pas ça dans la journée , ça me prenait minimum 4 jours)

Une déshydratation sévère en Inde

Il ne m’est jamais rien arrivé de fâcheux hormis ces 2 pépins de santé en 3 ans.

Il me fallait lâcher sur tout, tout le temps, faire acte de foi. 

Et ouvrir mes perceptions pour me laisser guider quand je m’enfonçais dans un désert infiniment vaste et plat, ou quand je plongeais, le coeur remplie de rêves chauds, dans le froid mordant de L’Himalaya en janvier.

Faire confiance aux bons humains sur ma route, être ferme avec les autres, écouter la nature qui fléchait mon itinéraire à défaut de panneaux ou de boussole dont je ne savais guère me servir, m’en remettre aux animaux qui m’indiquaient des bivouacs sécures et les points d’eau suffisamment potable (la priorité plusieurs fois par jour en voyage à vélo !)

 

 

La confiance, la foi, la reliance à Plus Grand défi la matière.

C’est bluffant.

Déboussolant.

Tout à fait impensable pour la part de nous humaine, dans la matière physique, notre égo.

Quand je doute, quand je passe en mode activation “merdouille … ça va être tendu…”, fermeture, moulinage mental, présence et attention orientée challenge versus orientée ressources et solutions

Quand je perds le lien à l’invisible

Que j’oublie de Leur faire appel.

Je me rappelle de ces expériences vécues, réelles, … Re-ouvrir

Lâcher

Faire confiance

M’en remettre à la Vie

 

Que Sa Volonté soit faite pour le meilleur pour mon chemin  

Même si ça n’est pas ma préférence

Même si le petit je en moi n’ai pas d’accord avec ce qu’Il/Elle me propose

Je ne connais pas les plans que la Vie à pour moi, alors je suis ce qui m’est proposé 

Je fais acte de foi

 

 

PROCHAINES FORMATION Intuition du corps 1er et 2 juin, Romans sur Isère

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