Béatrice Maine

Regard sur le processus de l’autoportrait de Tamalpa

Une quête de vision avec des outils et une méthode contemporaine
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L’autoportrait de Tamalpa : Une quête de vision avec des outils et une méthode contemporaine

 

Le processus de l’Autoportrait inspiré de la pratique Tamalpa, peut être considéré comme une quête de vision dans le sens où il invite à questionner  son identité profonde et élargie, à explorer et mettre en perspective la relation à soi, à son histoire, aux autres, au Monde. Il conduit à trouver des chemins nouveaux afin de révéler la meilleure version de soi-même. Il aide dans l’expression de  son plein potentiel et épaule dans l’incarnation d’un Je Suis singulier, audacieux et talentueux.

Pour cette quête le Life Art Process donne la parole au corps et  s’appuie sur l’intermodalité artistique. La méthode Tamalpa consiste à faire des allers/retours entre le mouvement, le dessin, l’écriture et la voix. Elle s’ancre dans les trois niveaux de conscience : le physique, l’émotionnel et le mental/imaginaire, permettant de s’appréhender dans la globalité et d’être au plus proche de soi instant après instant. Les nombreuses explorations en lien étroit avec la nature viennent informer et nourrir le cheminement de chacun. Comme dans un quête de vision traditionnelle la nature est à la fois une partenaire, un miroir et un guide précieux. Elle est une alliée dans la restauration et l’intégration d’un Je Suis puissant, aligné et équilibré. Enfin, la pratique Tamalpa, intimement reliée au “ici et Maintenant” est orientée ressources et s’appuie sur le potentiel de chaque individu. Les vas et viens entre travail seul-e, par deux ou trois et en groupe permettent de respecter son espace intime, d’alimenter sa recherche personnelle et de se sentir soutenu par des courants plus forts que les siens propres. La semaine se clôture par la création de ce que l’on nomme à Tamalpa – Life Art Process un “Autoportrait” : un dessin sur un grand format réalisé aux pastels gras et secs  et par un « Rituel dansé ».

 

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Stage Tamalpa Autoportrait, juillet 2006, Copyright Marie Landreau

 

Comme une quête de vision en nature, ce voyage artistique à la rencontre de soi  conduit à se voir avec un regard inédit et à se penser avec une fraîcheur nouvelle. L’ensemble du cheminement donne lieu à l’émergence de nouvelles possibilités et convoque des façons d’être différentes en s’appuyant sur des ressources nouvelles et inhabituelles. A la suite de cette expérience une stagiaire exprime que “l’expérience a vraiment été déterminante dans [sa] réorientation professionnelle…”. Une autre femme “sens que cette expérience [la] suit encore aujourd’hui dans [sa] vie et l’entraîne à envisager [ses] expériences de vie sous différents aspects.” Elle poursuit en écrivant “Je sens que ce sont des graines qui sont en train de germer…”

Le processus de l’autoportrait d’après Tamalpa, est, en quelque sorte, un rendez-vous avec soi-même et avec la fertilité, la puissance et l’intelligence de la vie qui vous traverse. C’est un voyage vers la restauration du dialogue entre votre nature sauvage et votre condition de Femmes et d’Hommes contemporains. C’est un itinéraire que chacun invente à son rythme, pour se relier à la force. C’est un moyen pour remettre à jour la carte qui vous sert de guide dans la vie de tous les jours. C’est un espace privilégié pour explorer sa matière organique, sensorielle, émotionnelle, imaginaire et spirituelle.

“Depuis le stage je sens en moi le DEBOUT, la verticalité et la clarté dans les trois niveaux. Je goûte chaque fois la vie entière, c’est délicieuse. J’en suis reconnaissante à tout : le groupe, Béatrice, le Life Art Process, à la nature, cette rivière, l’eau qui a rincé et faire sortir en moi un coté que j’avais mis de côté. L’énergie du groupe qui m’a porté, qui m’a encouragé et permis d’oser aller au plus profond de mon être. Plusieurs proches m’ont dit qu’ils voient la transformation sur moi, sur mon visage, à mes actes. depuis le mois d’août je sens, je vois et je pense que j’ai abouti un truc. Maintenant je suis émue de la liberté que je ressens. ça me dépasse, ça me fait si du bien, j’en déguste pleinement.”
N., éducatrice, stage autoportrait août 2015

 

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Dans ce genre d’expérience le rapport à l’espace et à la matière n’a plus la même consistance, le temps subit presque une distorsion. Les organes sensoriels et les filtres de la conscience ordinaire sont distendus. La relation entre le monde dit intérieur et le monde dit extérieur est différente. Souvent, nous sommes projetez hors de nos habitudes, de nos rythmes journaliers, de nos disques rayés, de nos limitations, de nos schémas de pensées ordinaires. Notre Etre peut être en lien avec une autre forme de réalité, un monde invisible pour les yeux du corps, une réalité où la dualité n’existe pas, où la conscience égotique peut se dissoute (au moins en partie). De cet espace-temps particulier peut jaillir des ressources insoupçonnées. Certains disent que nous faisons un “saut dans la beauté de la vie” ….Une participante à un stage témoigne d’avoir  “été profondément touchée lors des rituels par autant de beauté et de vérité.” Elle poursuit “Je suis admirative  de ce potentiel qui est en nous, cette richesse, ces joyaux qu’il faut parfois aller déterrer avec douceur, bienveillance et courage.”

 

En bref, un stage sur l’Autoportrait – Tamalpa c’est :

 

  • Une quête contemporaine de vision qui donne la parole au corps
  • Un processus intimement relié au niveaux physique, émotionnel,  mental, imaginaire, spirituel.
  • Du mouvement, du dessin, de l’écriture, de la voix
  • En lien étroit avec la Nature
  • Dans “l ‘ici et maintenant”
  • Orienté ressource et basé sur le potentiel de chacun
  • Un expérience accessible à tous

 

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Après ce type d’immersion il y a cet étrange phénomène que “tout change mais rien ne change”, que “plus rien ne sera jamais pareil, mais pourtant, en apparence, tout est semble pareil”. Il y a bien un “avant” et un “après” mais les phénomènes visibles et tangibles sont  presque imperceptibles mais pourtant bien réels. Il y a cette certitude intérieure que “quelque chose d’indescriptible” a puissamment, indéniablement et durablement changé. Comme si le corps organique, émotionnel et psychique intime de l’être avait été malaxé par des mains invisibles.

Peut être la Vision, celle d’une quête de quatre jours et quatre nuits seul-e en nature ou celle d’un autoportrait, est-elle à propos d’un dialogue et d’une reliance entre différentes parties de Soi et le Grand tout qui l’enveloppe. Une inter-relation qui se situe à un niveau large et profond, très spacieux. Tellement vaste que notre imaginaire ne peut en appréhender l’étendue. La conscience humaine se trouve alors en peine pour expliciter, rationaliser, nommer ces échanges insondables et inexplicable par le verbe. Ou peut être est-ce tout simplement l’ouverture sur un champ de possibles prodigieux. Comme le dit Jade dans Jade et les mystères de la vie “Un champ de possibles, c’est pas un champ de poireaux, de tomates ou de pommes de terre !… Ton champ de possibles, ça veut dire : le domaine de tes liberté, l’espace où tu peux faire de tes désirs des réalités, bref l’endroit où les choses te sont accessibles, où des possibilités te sont offertes…”

 

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Stage autoportrait Tamalpa, juillet 2006, copyright marie Landreau
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