Parce que face au pire nous n’avons pas le choix :
Transformer le plomb, en or
Transformer la mort, en vie format XXL
Transformer la peine incommensurable, en grâce, en gratitude
Et pour ce faire, il faut abandonner bon nombre de ses habitudes de fonctionnement, de ses savoirs faire et savoirs devenir, abandonner des acquis, des convictions, des préjugés, des attentes… tous les références et les contours précédents ne valent plus rien ou presque
Toutes les cartes sont brouillées
Plus rien de fonctionne ni ne répond comme avant.
L’expérience étant radicalement inédite, brutale, intense
Le processus pour la « digérer » et se construire l’est tout autant
Tout s’effondre.
La vie d’avant
Mais aussi les repères et même les points d’appuis connus des processus de changement et de résilience
Il faut tout lâcher
Faire acte de foi radicalement et sans concession. Jusqu’à la moelle.
Et en même temps, il ne faut pas se lâcher d’un cheveu.
Je veux dire qu’il est absolument nécessaire de sentir, ressentir, être en contact, éprouver, rester avec … toutes les sensations, les émotions, les tourbillons … tout.
Autant que possible
Ne pas faire l’autruche
Ne pas être dans le déni
Ne pas fuir
Ne pas s’échapper de l’insupportable
Car il n’y a qu’en étant en contact avec cet insupportable, avec l’immense impuissance, avec la sidération, le chaos, l’effroi, la colère, le chagrin, les flots de larmes, le gouffre, ect… que l’on peut transformer, véritablement, durablement, et en profondeur.
C’est long, c’est terriblement éprouvant, fatiguant, confrontant
Mais c’est la clef pour une renaissance.
Et c’est dans ce chemin, pas de fourmis après pas de fourmis que l’on trouve des ressources insoupçonnées.
Et surtout que l’on trouve un « invincible été au cœur de l’hiver »
Les ressources de la Neurodanse ont été et sont encore dans mon quotidien de précieuses ressources pour ce chemin de résilience.







