Ça fait 2 ans que je suis partie en voyage, je suis aux portes de l’Amérique du Sud (c’est dingue, j’ai du mal à y croire !).
Et plus que jamais, je réalise à quel point nous passons notre temps à fantasmer sur ce qui pourrait arriver… surtout le pire.
Mais la vérité ?
Dans 99 % des cas, rien de ce que nous avions imaginé ne se produit.
C’est tout autre chose qui survient.
Les peurs ne sont que des illusions, des projections de notre imagination.
Dans l’aventure, le voyage, on sort du « tout prévisible, tout anticipé, tout organisé »
On sort aussi de la certitude et du zéro risque.
Car les certitudes, en réalité, enferment :
elles nourrissent l’anxiété, les peurs, le contrôle, la dépendance, l’inflexibilité.
Elles gonflent nos exigences… jusqu’à nous emprisonner dans une existence étriquée.
Et avec elles viennent les insatisfactions, les comparaisons toxiques, les frustrations, la victimisation, les déceptions…
Tout ce qui éteint peu à peu l’élan vital.
Tout ce qui conduit à la procrastination, à l’immobilisme, au figement.
Alors que la V.I.E est incertitude.
Dans l’incertitude il y a la place pour la surprise, la nouveauté, l’imprévu heureux qui détourne les chemins tout tracé,
le frisson de la découverte,
la curiosité du renouveau,
la stimulation de l’inédit,
l’excitation du renouvellement de soi-même et de sa vision du monde, de sa vision de la vie, de sa vie …