Changer de route, écouter une sensation, suivre un élan sans raison apparente…
Hier, j’ai quitté l’itinéraire « prévu ». Ne pas aller au fameux parc Addo voir les éléphants, ni aller à la grande ville de Port Elisabeth, mais dans la direction opposée.
Assez vite j’ai ressenti du soulagement dans mon corps.
Je ne savais pas ce que j’allais trouver dans cette direction mais je savais que c’était exactement ce qu’il me fallait !
Mes sensations m’ont convaincue que mon choix était juste.
Ça m’arrive souvent en voyage de « faire au feeling »
Mais ça veut dire quoi « faire au feeling »
Le corps sait.
Il pressent. Il devine. Il ressent… Avant que les événements arrivent
Avant même que le mental puisse expliciter, justifier, argumenter.
Avant que l’on ne soit déjà dans un lieu, ou que l’on rencontré quelqu’un
Il sait
Il a un « pressentiment » = il pré-sent,
Il a une sorte de clairvoyance et de clair sentence
Cela me subjugue régulièrement, me déconcerte souvent, me fascine et m’émerveille toujours.
Des études scientifiques ont d’ailleurs largement montré que le corps réagit par des signaux physiologiques avant que lui soit présenté des images ou des situations inconfortables ou au contraire plaisantes ou réconfortantes.
C’est curieux, étonnant, peut-être même dérangeant pour certaines personnes mais les études sont bien là.
Ces signaux que j’appelle « faibles » sont le plus souvent subtiles, fugaces, presque imperceptibles.
Une conscience fine du corps, de sa propre physiologie, des mouvements internes permet de les détecter et de leur donner de la valeur.
Cette 2eme étape « donner de la valeur » est aussi essentielle que la 1ere (détecter-repérer le signal faible)
En effet, parfois on sent, ressent … mais on passe à autre chose, on néglige l’information, on « l’oubli » ou encore le mental va la juger, la dévaloriser voir la dénigrer.
Faire au feeling, c’est de l’intelligence du vivant.
C’est oser faire confiance à ce que l’on ressent avant de pouvoir l’expliquer.
C’est ce que je vous propose à travers la pratique de la Neurodanse
À travers la pratique de la Neurodanse vous apprendrez :
1- À repérer les signaux faibles de plus en plus finement et précocement à travers les 7 « canaux de conscience » (sensations, mouvement interne sensoriel, émotionnel, mental/récit narratif, imaginaire, subtil)
2- À leur donner de la valeur et du crédit (rester avec, les laisser s’infuser en nous, les laisser s’expandre. Souvent une part de soi veut aller vite en mode « c’est bon j’ai senti/ressenti, passons à autre chose »)
3- À les « interpréter » de façon adéquate pour se laisser guider de façon intuitive et juste par cette intelligence du vivant qui nous traverse et qui relie tout à tout, tout le temps (cette étape prend aussi du temps et nécessite une conscience affutée : remarquer les différents discours internes, les injonctions parfois contradictoires, les biais cognitifs, les interdits, les croyances, …. Tout un tas de voix qui commentent, donnent leur avis et finalement brouillent le message originel du signal faible capté)
Que ce soit en voyage, dans mon entreprise, en accompagnement, mon intuition corporelle et sensorielle est ma meilleure boussole. Continuer de développer présence et conscience de ce qui se joue dans l’instant est toujours une source immense d’apprentissage et d’approfondissement de mon lien au vivant dans toutes ces dimensions.
Tout un chemin, dont une seule vie ne suffira pas à explorer ……..
Je suis arrivée presque à la tombée de la nuit dans le village de Nieu Bedhesta. Une pépite avec son musée d’art brut « the Owl House »
Les photos du musée d’art brut ici :